mardi 16 juin 2009

Techniques Canyon



Ce dimanche 14 juin 09, l'UBS organisait une formation axée sur les techniques spécifiques au canyoning à la R.A.C. S'étaient déplacés pour écouter le sauvage moniteur Boulon : Simon (le dernier des Spit Ath...), Arnaud (CRSL) et le trio C7 Bando, NicoW et Jack.

Pour commencer, présentation de tout l'attirail du parfait petit canyoneur, du mato collectif (cordes et marquage) et perso; de quoi déjà bien se rendre compte que même si on a pu parler à l'époque de spéléo au soleil, il faut réaliser que la discipline est bien différente.

Après s'être attarder sur la préparation d'une course sous tous ses aspects, place aux techniques proprement dites, Boulon insistant sur le fait qu'il faut "switcher", oublier les T.S.A. !

De fait, plus de noeuds en bout de corde ! Et il est même conseillé de ne pas fermer la virole du moustif du descendeur.... Pas question d'un Stop, on ne jure ici que par le Huit et le Pyrana. Tout ça pour ne pas, on l'imagine bien, se retrouver coincé dans le bouillon en bas d'une cascade...

Les premières manips consistent donc à utiliser cette quinquaille , à faire des clés de blocage. Vite assimilées, nous passons ensuite à une autre notion importante : le rappel débrayage, très attirailimportant pour faire face à différentes situations que je ne décrirai pas ici. On reverra aussi le miraculeux noeud de coeur (pour remonter), les auto-moulinettes et bien-sûr les rappels proprement dit, l'équipement des relais, le dégagement au bas d'une cascade, le jeté d'une ligne de vie.

Et pour finir, les sauts... Toujours facultatifs qu'il a dit Boulon !!!Un peu pressés, Bando et moi nous abstiendrons de nous lancer du porche. Mais Simon, Nico et Arnaud y prendrons goût !

Bien que j'ai des remarques à formuler( voir ci-dessous), nous étions tous ravis d'avoir suivi cette "mise à niveau" très utile. Personnelement, si même j'ai une certaine expérience de ce qu'on avait failli appeler à l'époque le "gargantisme", elle date et il faut le reconnaître, ça a évolué quand même en bien.

Merci à Didier de nous avoir fait partager son expérience à la matière. Il mérite bien son "niveau 2" et même le titre de moniteur canyon ;-)





Pour en revenir sur les techniques utilisées, j'ai beacupoup réfléchi et j'ai quand même du mal à accepter qu'on puisse se lancer, avec un seul descendeur en huit, sur une corde (souvent en simple pour les premiers), sans que celle ci n'atteigne le sol (l'exemple d'une grande cascade nécéssitant un relais en pleine paroi), sans noeud en bout de corde. Imaginez que pour une raison quelconque, le type lache la corde... ou qu'il ne se rende pas compte qu'il arrive en bout de corde...

Quand je pense que les grimpeurs utilisent un shunt, un machard, que les spéléos prennent toutes les précautions pour éviter ça, alors qu'ils n'ont pas nécessairement l'eau qui leur tombe dessus..., comment peux-on admettre ça ? La réponse : "c'est ça la descente en canyon (je parle de ceux où il y a de l'engagement) ne me convient pas. Le risque exite en spéléo verticale aussi direz-vous mais à ça près qu'on fractionne, que les clés d'arrêt sont plus facile sà faire, qu'il existe le stop.

A part au bas des cascades où il faut absolument pouvoir se dégager sans contrainte, je trouve qu'il devrait y avoir des méthodes pour minimiser les risque encourus. Par exemple, une fois le premier en place à un relais, s'il reste du vide à descendre, il devrait à chaque fois fractionner sur l'amarrage. Pas sûr que les canyoneurs le fassent systématiquement s'il n'y a pas de pendule ? Idem pour le dernier équipier même s'il descend en double.

Bon, m'en vais potasser un peu la littérature à ce sujet, il y a peut-être d'autres couillons comme moi qui s'en sont finalement inquiété ;-)
Et puis, il faudrait que j'essaye de relister les canyons que j'ai fait. Mais surtout s'y remettre !


2 commentaires:

  1. Impressionant, ces sauts. C'est quoi comme hauteur? J'ignorais que l'Ourthe était suffisement profonde là.
    200% d'accord avec ta remarque sur les techniques de déscente assez dangereuse. Il y a moyen de faire mieux. D'ailleurs sur le page du type que collectionne les descendeurs il y surement un petit appareil pour auto-assurer sa déscente.

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  2. Une bonne dizaine de mètres lorsque tu es oiseau, 4 à 5 m lorsque tu deviens poisson. Bien s'écarter du bord car il y a des roches sous l'eau. Sonder avant de sauter est une bonne précaution, des fois qu'il y aurait qq chose dans le chemin.

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Salut,
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Jack