samedi 14 novembre 2020

Aux confins du chantoir de Sécheval

 

 

Descente "à trois en solo" ce samedi 14 novembre 2020 au Chantoir de Sècheval. Le contexte des mesures sanitaires en vigueur étant, nous avons veillé pour cette nouvelle séance de désobstructions à être le moins possible ensemble. 

Arrivés à 9h pile sur place, c'est Bobo qui s'engage le premier dans le trou. Je le suis à une bonne dizaine de minutes, laissant Cédric suivre loin derrière. Arrivé "chez Pauline", derrière le siphon du ballon donc, nous avons 3 possibilités de chantier  dont deux à l'opposé l'un de l'autre et séparé de quelques étroitures. Ced s'engage vers l'aval où il ira s'acharner, s'exténuer même dans le plafond colmaté de la diaclase où se dessine un conduit supérieur qui pourra peut-être nous permettre de passer au dessus de la fissure qui au sol semble impénétrable encore longtemps. 

Sur ce temps, je m'occupe d'aménager le sommet d'escalade "confiné" dans le plafond de "chez Pauline", et ce en vue de pouvoir attaquer plus confortablement la fissure horizontale étroite mais ventilée qui débute là haut. Accès difficile en oppo délicate et glissante dans laquelle Bobo à la bonne idée de placer quelques échelons en fixe (barres à bétons en U non scellées), ce qui remplacera très avantageusement corde et vieille échelle d'électron mise place mais qui auraient à subir tout les débris de désob qui ne manqueront pas de tomber sur 5 à 6m de haut. Son boulot réalisé de mains de maître, ayant un rdv à respecter en début d'après midi, il ressort donc seul. 

Ced dans son coin et moi dans le mien, nous continuons notre sale boulot, au sens pas propre pour Ced, plutôt au figuré pour moi, tant il est mal commode pendu dans mon baudard de gesticuler et de forer  là haut pour mettre en place le dispositif habituel d'élargissement.

A 15h, nous décidons de rebrousser chemin un après l'autre, non sans faire encore un trou dans la voûte du siphon de sable en vue d'enlever un morceau. Outre le fait que ce point bas est un peu chiant à négocier, nous espérons ainsi mettre toutes les chances de notre côté pour qu'il ne se rebouche pas trop au cas où un gros coup d'eau venait à y repasser. L'endroit mériterait qu'on sorte de là encore quelques bas de sédiments mais ce sera pour plus tard, avec du renfort, lorsque ce sera "permis".


Au final, bien qu'on ne soit qu'à un quart d'heure de l'entrée, nous aurons accusé un peu plus de 6 heures de TPST, sans guère de contacts entre nous mais contents de l'avancement réalisé aux confins de Sècheval.




CR JCL

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Jack