dimanche 3 février 2008

A la Claire Goffontaine

Je me suis promené... J'ai trouvé l'eau si belle, que je m'y suis plongé ;-)

C'est ce que s'étaient dit ce 2 février 2008 nos deux spélé-eau-l-eau-gues. N'ayant pas trouvé celle du Chalet à leur goût aujourd'hui, ils se sont rendus sur les bords de la Vesdre pour aménager le siphon de Goffontaine. Voici le récit de Nicolas Hecq .

Jacques Petit et moi avions rendez-vous ce samedi à la Grotte du Chalet pour aller faire quelques photos dans la Rivière des Belles-Mères et effectuer un portage de bouteilles pour une pointe future.

Hélas, les conditions ne sont pas bonnes, un beau débit d’une eau brunâtre sort de l’antre de la grotte. Nous décidons donc une fois encore de post-poser cette plongée.

Décision est prise de nous rendre à Goffontaine au nom de la Commission Plongée de l’UBS afin de faire une évaluation des travaux à faire et du matériel nécessaire pour le prochain exercice Spéléo Secours Plongeurs où il serait question de réaliser un sauvetage au-delà d’une étroiture infranchissable pour cause d’éboulement...

Après quelque repérage de surface, un bon briefing (qu’on ne respecte pas comme d’hab.), nous nous équipons et nous mettons à l’eau.

Nous plongeons presque en binôme, donc je pars tout seul devant avec le bout du décamètre et Jacques me suit en rembobinant dés qu’on a déroulé les 20m. Je profite de la limpidité de l’eau pour faire quelques photos pendant que Jacques note les mesures et quelques particularités de l’endroit en vue du nettoyage et du rééquipement en fil d’Ariane.

Arrivé à l’étroiture, je photographie le bloc sous toutes ces coutures alors que Jacques me rejoint, dans son nuage feutré.

Nous faisons surface dans la cloche, constatation et photographies de l’éboulis qui se trouve entre nos casques et la voie de chemin de fer.

Jacques redescend, décidé, pour tenter un nouvel essai de franchissement de cette étroiture « sauvage ».
Tentative infructueuse malgré ses efforts et la quantité de sédiments déplacés. Je l’observe toutes lampes éteintes pour distinguer plus ou moins ce qu’il fait. D’abord les pieds en premier, puis la tête. Mais rien y fait.

Je le laisse résigné à l’abandon et occupé à réarranger la corde en place autour du bloc poue ressortie dans la pénombre de la fin de l’après midi.

Après une attente qui parait toujours interminable à ceux qui sont dehors, j’entends un bruit de bulles et notre Jacques ressort à son tour.

Rangement rapide du matériel et nous reprenons la route dans la nuit, direction Aywaille où nos camarades de C7 nous attendent à la permanence au Chalet.



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Jack