(*)
"Tout petit, tout petit, la planète
Y a des types qui sont sortis de ça
Y m'ont dit des trucs que j'comprends pas"
.../...
Des paroles qui datent de 1978 et.fredonnées durant cette descente !
Pourquoi ne pas les écouter en lisant le compte rendu ;-)
Pourquoi ne pas les écouter en lisant le compte rendu ;-)
Trou Maréchal
C'est en parlant à Pol Xh. du Vallon des Chantoirs que j'avais appris l'existence entre Deigné et Sècheval d'une petite cavité découverte et fermée il y a près de 30 ans,ensuite laissée à l'abandon. Yves D qui connait le secteur comme sa poche me confirma la chose car il avait eu l'occasion de la visiter en cie des explorateurs peu avant qu'ils ne délaissent la spéléo. Il l'avait d'ailleurs signaler dans l'AKWA, ce qui me permit de trouver la seule référence bibliographique à ce sujet :
Extrait du Clair Obscur n° 34, 1982
Considérée par Yves comme émergence, avec dans ses souvenirs la présence d'un léger courant d'air dès l'entrée, le phénomène avait peut-être avec les nouvelles techniques de désob encore un peu de potentiel ? Nous en savions trop ou pas assez pour ne pas y aller faire au moins un petit tour !
La cavité située, la première difficulté s'avéra de l'ouvrir. Sans clé (qui sait si elle existe encore ?) et face à un système de protection du cadenas machiavélique et rouillé, la seule solution fut de s'attaquer au socle qui ,vieux d'un quart de siècle, ne résista guère.
Le 09/04/2010, avec Gri gri et Frédéric en surface, une échelle placée dans les tonneaux installés à la verticale pour sécuriser le ressaut qui perce la prairie sur 4m, Jack et Pascal auront vite fait le tour de la cavité. Vite... n'exagérons rien car c'est pour le moins exigu et pour atteindre le terminus, il y a deux étroitures pas évidentes à négocier. L'une remontante avec un coude gauche pas piqué des vers et la seconde verticale sur plusieurs mètres, au bas de laquelle on atteint une vasque impénétrable. Avant ce petit réseau "latérale", Jack s'est acharné sur le laminoir ventilé et s'enfiler tant bien que mal en grattant le sol sur 3-4 m jusqu'à un perthuis insignifiant qui pourrait peut-être bien débouché dans l'autre boyau. Une chose est sûre, il n'y a pas 60 m de développement dans ce trou, tout au plus la moitié.
L'idéal serait de lever la topo mais pfffff...
Bref, bien qu'il faut reconnaitre que les découvreurs ont fait là du bon et gros boulot, il y a peu de chance d'y trouver la voie royale vers Remouchamps.
Nous avons replacé la porte telle quelle sur l'orifice (le vieux cadenas toujours intact. et inaccessible...) avant le recouler le cadre dans un béton léger, de manière à sécuriser les lieux et décourager les curieux (à découvert et pas très loin de la route).
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Jack