A l'aise glaise...

C'est qu'il commençait à en faire des insomnies le Nico de sa plongée inachevée (revoir ici) dans le siphon amont du ruisseau de l'O² Las au Chantoir de Béron Ry !

Enfin, il allait pouvoir exorciser ça ce samedi 29 mai 2010, s'étant entouré cette fois encore de Bando et Jack plus deux nouveaux volontaires insouciants, à savoir 20-100 (pas) Detraux  pour porter une bouteille ainsi qu'un certain Michel Pauwels curieux de visiter le fond du réseau tout en se rendant utile.

Huit heures sous terre, dont 6 de portage et crapahut, avec le double franchissement du redoutable boyau "roule ta boue", le genre de passage qui marque les esprits (et le mato) à vie ! Tout ça pour finalement se les geler pendant la paire d'heures d'attente nécessaires aux préparatifs du spélénautiloïde (genre d'extra-sous-terrestre) et à la plongée proprement dite qui durera 29 minutes précisément.


Mais pas de regret, c'était de bon coeur, pour la bonne et noble cause de l'Exploration, celle avec un grand E (prononcez Heu..  ;-). Un grand moment de complicité finalement.

Pour ce qui est des résultats, un crobard vaut mieux qu'un long discours. Et pour ce qui est  de quelques photos d'ambiance mais aussi du compte rendu en détail et des impressions de Nico :

voyez sa page sur le site les Etroitures Apprivoisées.

La clé d'accès à l'aval inconnu de Béron Ry n'étant malheureusement pas derrière l'O2 Las, l'autre objectif du jour n'en avait que plus d'intérêt. La tâche de Pascal, Mathieu, Jim et Lionel descendus en même temps était de bosser au niveau de la "Gluantissime" sur un chantier rebaptisé "Grasmeustache"... Allez savoir pourquoi.!

Des perspectives intéressantes sur papier mais sur le terrain un boulot tuant dans un boyau infâme qui se défend bien. Faudra encore s'acharner et se convaincre que dans Béron Ry, toute les trémies ont été franchie par la base. Alors, pourquoi pas celle-ci ? C'est du moins la théorie défendue par Yves et qui nous l'espérons se concrétisera bientôt.

Et comme dans toute aventure gauloise, c'est devant une lasagne maison, épaisse comme un sanglier ,accompagnée d'une bonne cervoise et d'une tarte à la rhubarbe que nous avons repris des forces au Chalet. Merci à Bonne Minne et  notre Chef Agenourabougri pour cette happy end.

Dans "Roule ta boue" avec un kit au cul. Même pas dégouttés !