Les grandes manoeuvres

Gros déploiement de matériel pour trop peu de monde ce samedi 19 juin 2010 au Chantier "H" où nous avions conclu lors de la dernière séance qu'il fallait absolument stabiliser et sécuriser la faille ouverte entre paroi saine et éboulis du style remblai.

Présents dés le matin Pascal, le p'tit Robert, Greg et Marc qui, grâce au tout récent nettoyage du chemin, purent heureusement arriver à pied d'œuvre avec la jeep. Une approche motorisée qui ne deviendra pas une habitude mais qui aujourd'hui aura permis de déposer au bord de la doline, sans se farcir des navettes à la brouette, tout le bardas rassemblé  pour pouvoir terrasser, coffrer et  renforcer le chantier en question.

Avec fin de matinée le renfort de Nico et Jack (juste à l'heure de l'apéro et à temps pour la saucisse grillée:-), planches et panneaux découpés à dimensions de la faille, cornières, vérins et barres à béton sciés en conséquence, les matériaux et outils nécessaires rentrèrent petit à petit sous terre.

Beaucoup de chipo (trop d'ailleurs au goût du "félé" (on fait allussion à ses côtes....) et survolté contremaitre de service : PV) pour arriver à réaliser le coffrage dans cet endroit on ne peut plus confiné et inconfortable (pente à 60 ° et glissante).

Mais une fois mis en place, les seaux de mortier  (une bonne vingtaine au moins ) réalisés à grands coups de pelle avec le gravier du ruisseau purent passer de mains en mains pour finir dans celles du p'tit Robert, le "nègre" du jour qui s'est évertué à  le couler le long de la paroi et de la voute instables. Reste libre le mur en face, un empilement de blocs moins menaçant qui en fonction de la suite des évènements méritera peut-être un aménagement.

En attendant, une fois que le mortier aura pris, nous devrions être à nouveau dans de bonnes conditions de sécurité pour reprendre les travaux de désobstruction, soit vers le bas dans cet orifice qui a avalé sans nous le rendre le pied de biche... soit dans le boyau latéral, englaisé mais bien découpé. Le choix dépendra de ce que cache le gros bloc encore dans le chemin que nous laisserons bien affaibli après lui avoir administré le traitement qu'il mérite !

Fin de la journée sous la pluie pour encore consolider d'un bon mur de pierres "du pays" le pan de la doline qui sans intervention aurait fini par boucher l'orifice. Restera aussi a dresser une très bonne digue pour qu'un  gros coup d'eau ne vienne nous saboter.

Une grosse séance en définitive bien peu passionnante mais qui espérons-le nous permettra de pénétrer une bonne fois pour toute dans le chantoir. Parce qu'on le vaut bien !

Retour au Chalet pour se sécher, non sans avoir eu la chance de rencontrer le propriétaire de la doline, une personne passionnée de nature, très compréhensive et que nous remercions pour la confiance qu'elle nous témoigne. Promesse est faite de continuer à travailler en respectant les lieux et en le tenant au courant de l'évolution de nos recherches.