Samedi 15 octobre 2011
Comme le disait le grand rhinolophe J-C London: " L’Hermiterie pour certains, ce n’est pas un trou, c’est une maladie. Les sujets atteints sont dits aqualiénés " ! (voir exemple ci dessous :-)
Et oui, à peine une semaine après notre dernière incursion, nous remettons une fois de plus nos combinaisons déchirées. Deux équipes sont formées. L’une est chargée de recommencer la topo, l’autre, d’aller enfoncer des portes à la pointe.
C’est avec une grosse avance, que Pascal, Steph et Bando descendent au fond du trou. Leurs objectifs sont clairs :
Désobstruction de la cheminée ventilée au dessus de la salle Déous
forcer la fissure coté réseau Gregalet pour essayer de rejoindre le ruisseau Oudini.L’autre équipe, Yves et moi-même, avons l’pour but de faire la topo des pertes du ruisseau en surface et de recommencer la topo depuis l’entrée. Nous démarrons donc beaucoup plus « cool », juste un petit kit avec le DistoX, les carnets, et un minimum de vivres pour le coup de mou…
Désobstruction de la cheminée ventilée au dessus de la salle Déous
forcer la fissure coté réseau Gregalet pour essayer de rejoindre le ruisseau Oudini.L’autre équipe, Yves et moi-même, avons l’pour but de faire la topo des pertes du ruisseau en surface et de recommencer la topo depuis l’entrée. Nous démarrons donc beaucoup plus « cool », juste un petit kit avec le DistoX, les carnets, et un minimum de vivres pour le coup de mou…
C’est avec tristesse que nous quittons le soleil radieux de cet automne clément pour rejoindre les milliards de moustiques et les centaines d’araignées.
Un Yves Dubois méticuleux pour les dessins, et moi aux notes. Bien au chaud avec bonnet, gants, et gros pull supplémentaires, nous nous permettons bon nombres de pause bla-bla, explications sur la topo, les légendes, etc.…
Lors d’une de ces pauses, nous avons entendu Pascal, pas net, pas moyen d’entendre clairement ce qu’il racontait. Nous étions au niveau de la salle de la pluie, c'est à dire distant de +/-10m. Pascal se trouvait au sommet de la diaclase dans la salle du Gregalet.
Un travail supplémentaire sera de désobstruer les blocs que nous avions empilés pour chercher un passage plus direct. Mais ce n’est pas notre objectif, donc on continue la topo.
Engagés dans la redoutable étroiture verticale -une horreur pour certains, un plaisir pour moi ;-)- topographier cette partie s'avère plus facile que prévu. Merci le Disto ! Et de constater aussi qu'une petite cheminée n'a pas été explorée (dite "du topographe"). Nous avons poussé ainsi les levés jusqu’au départ du "Tombeau-gant" (à l'orthographe décidément très variable) avant d’entendre l’équipe de pointe remonter, engluée de la tête aux pieds.
Au passage, ils nous expliquent que la cheminée ventilée a été désobstruée audacieusement au pied de biche et est catalogué comme impénétrable. Le courant d’air sort d’un trou de 5cm de diamètre :-( ... Peut-être est-elle en relation avec la surface ?
Quant à la fissure en amont de la diaclase derrière le trou du cul, elle aussi a été ouverte au pied de biche. Et une foreuse amenée au fond pour rien ! Après une sévère chatière on ne peut plus abrasive, découverte d'une diaclase de 4 à 5m de haut et de +/-40cm de large avec un beau plan incliné.. Arrêt sur trémie à désobstruer. La première est estimée à 36m.
Résultats : une vilaine porte fermée et une très belle ouverte.
Les pointus nous laisserons à notre topo pour aller se débarbouiller et se réhydrater avec une bonne Leffe au local. Nous avons topographié la galerie remontante qui n’avait pas été topographiée la dernière fois (14m à ajouter au total connu) et décidons d’en rester là pour cette séance. Une heure plus tard, nous sommes dehors.
Encore une belle équipe pour un trou considéré par Bando comme "S+" et qui reste prometteur.
Greg
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Jack