C'est décidément un automne 2011 étonnamment clément que nous venons de vivre. Des semaines et des semaines, pour ne pas dire des mois, sans pluie digne de ce nom. A part quelques petites précipitations de ci de là, de la bruine matinale et un peu de brouillard, rien qui ait pu contrarier un étiage de plus en plus prononcé. Des conséquences très néfastes pour nos nappes phréatiques sont à craindre à terme mais en attendant, ça a fait le bonheur de tout les amoureux de la nature et particulièrement des spéléos. Surtout les fouineurs qui ont eu là une période idéale pour s'attarder sur les phénomènes habituellement peu fréquentables, voire inaccessibles à cause du débit de leurs circulations.
Comme quelques autres clubs (voir p.ex Avalon à la Lembrée et à Fagnoules), nous avons nous aussi profiter de ces conditions exceptionnelles. Au chantoir de l'Hermiterie d'abord comme en attestent les derniers messages sur ce blog (avec encore un petit CR à rédiger pour être à jour).
Et puis au chantoir de Chefosse où Greg et Jack ont été lever un petit bout de topo d'un boyau actif exploré récemment dans ce trou méconnu . Là encore, il y a de quoi rédiger un un sérieux compte rendu de nos travaux. On tentera de s'y atteler un de ces jours.
Toujours pour profiter de la sécheresse, nous avons surtout passé de nombreuses soirées et après midi à faire avancer notre chantier à l'entrée du chantoir de Sécheval. Rien de transcendant pour l'instant puisqu'il s'agissait avant tout d'aménagements pour nous permettre d'atteindre à l'aise une fissure à élargir mais surtout d'en garder l'accès, ce que chaque crue est susceptible de remettre en cause.
Bilan : beaucoup de poussière avalées, de gaz évacué et de nombreux gravats dégagés. Sont montés au front avec plus ou moins de régularité Jack, Marc, Bobo, Yves, Tof et Pascal. Affaire à suivre.
Et pour terminer, la dernière sortie en date (26 novembre 2011) a été consacrée au Chantoir du Rouge-Thier où nos "jeunes loups" (Greg, Stef, Jona) se sont fait un plaisir de forcer le siphon terminal qu'on supposait bien désamorcé. Quelques coups de bottes ont suffit à dégager le bouchon pour franchir le passage toujours suffisamment actif que pour prendre le bain. Derrière, ils ont pu évoluer sans surprise (si ce n'est un ou deux départs qui ne semblent pas figurer sur les topos) sur une trentaine de mètres d'une reptation sans grande difficulté. Mais à l'approche de la "salle", le manque d'air est devenu trop critique, au point de les contraindre le plus motivé (devinez qui) à faire demi-tour pour ne pas tourner de l’œil. Dommage, nous aurions aimé voir sur quoi bute ce réseau et savoir s'il n'y a rien à revoir avec les techniques actuelles. Mais de cette sortie, il apparait qu'un abaissement de la voute du siphon qui marque le terminus habituel ne serait pas impossible. Ceci dit, ça ne permettrait tout au plus que de pouvoir passer derrière un peu plus souvent ? Voire franchir le truc en apnée en basses eaux car le "U" est finalement très ponctuel. A méditer...
Ceci dit, bien vite le mauvais temps, la pluie, la neige, le dégel, les crues, qu'on soit moins tenté de sortir et avoir un peu de temps pour rédiger les comptes-rendus et mettre de l'ordre dans les photos :-)
Jack
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