mercredi 16 mai 2007

"Radeau dodo" à la grotte de Warre

Week-end du 12 et 13/05

Qu'est ce qu'il nous en avait parlé notre P'tit Theck de sa descente de l'Ourthe sur un radeau fabriqué il y a 20 ans avec ses amis scouts. Et qu'est qu'il avait envie de remettre ça avec les enfants ! Pas contraire à l'idée (voir les diaporamas de nos précédentes escapades du genre) et par ailleurs tenté de proposer à notre progéniture un bivouac à l'abri d'un porche de grotte, Jack eu l'idée de jumeler les deux projets en démarrant la randonnée aquatique à Durbuy pour faire étape à la grotte de Warre avant de rejoindre Barvaux.

Après maintes hésitations sur notre point de départ et un peu de cafouillage, c'est sur une petite plage en amont de la Petite Merveille à Durbuy que nous assemblons les pièces du puzzle rasemblées par Robert : 6 chambres à air de camions gonflées à bloc, autant de sacs à café en jute, planches et palettes, branches et troncs d'arbres effilés, rouleau de ficelle, un coffre et un bidon étanche. 4 m de long, deux de large... De la place pour une dizaine de personnes...


Etant relativement nombreux, nous avons aussi le "bombard" de Jacques. Pour éviter la surpopulation sur l'arche, Christophe, Pascal et Jack ont choisi de les suivre (aujourd'hui du moins) à la nage, question de montrer aux enfants le bon exemple à suivre plus tard. Objectif atteint car ils ont déjà envie d'en faire autant ! C'est ça l'éducation.


Bien que les prévisions météos n'annonçaient rien de bon, nous avons la chance de bénéficier d'un ciel clément et d'une quiétude inhabituelle pour cette région normalement envahie de dizaines (centaines ?) de kayaks. Les pluies de ces derniers jours n'ont cependant pas été suffisantes pour rendre à la rivière un débit de saison. Malgré le faible courant, l'étonnante portance du radeau nous permet de filer sur les flots, à la grande joie des enfants. Seuls quelques bas-fonds obligent les plus lourds à mettre pieds à l'eau sur de court tronçon. Notre traversée de la plus petite ville d'Europe ne laissent pas les badots indifférents.

La grande boucle de l'Ourthe à la sortie de Durbuy parcourue, nous accostons au niveau de la grotte de Warre qui n'est en fait que le raccourci souterrain de ce tronçon. Cavité gérée par l'UBS, celle-ci fait l'objet d'une protection rapprochée (grilles et cadenas) et n'est accessible qu'en dehors de la période d'hibernation des chiroptères. Autant les abords du trou que le porche se prêtent bien à un bivouac léger hors des sentiers battus. Le courant d'air nous autorise même à faire un peu à l'écart un petit feu de bois sans risque d'enfumer l'unique conduit rectiligne traversant le massif. Il nous permet à tous, petits et grands, d'agrémenter la journée par une petite séance de spéléo afin d'aller récupérer quelques effets dans les véhicules laissés au niveau du camping tenue par une vieille sorcière qu'il avait fallu amadouer.

Malgré nos recherches, pas l'ombre d'une chauve-souris à se mettre sous la dent aujourd'hui (;-). Aussi nous rabattons-nous sur le bbq et les saucissons made in Jemelle par notre artisan boucher Mathieu venu nous rendre visite avec Catherine. Le tout étant accompagné de vins pour les grands enfants et de cidre pour les petits.

"C'est à b'Warre, à b'Warre qu'il nous faut"
D'où cette photo floue...

Sans le savoir, nous fêtons en fait les 40 ans de notre barreur Robert... Petit cachotier ! Point de cadeau donc si ce n'est cette agréable veillée et cette nuit alignés en rang d'oignons comme l'ont peut-être fait avant nous nos lointans ancêtres... De quoi occuper certainement les songes un peu tourmentés de nos tout petits.

Vues sur le "dortWarre"
(Cliquez dessus pour les agrandir)

Qui courbaturé, qui avec la gueule de bois (ils se reconnaîtront...), qui en pleine forme, nous nous extirpons tous de nos plumes au premiers rayons de soleil pénétrant généreusement dans le porche d'entrée. Le feu est ravivé et le café préparé. Le déjeuner terminé, les couchages remballés et les lieux nettoyés de toute trace de notre passage (faut bien montre l'exemple !), nous arpentons une seconde fois la grotte pour aller déposer le superflu dans les voitures. C'est que lors cette seconde journée au fil de l'eau, nous seront 6 de plus à bord des embarcations.

Quelques coups de pompe à pied pour regonfler nos précieux boudins et c'est le départ du "boat people". Plus sauvages que hier, les berges défilent. Nous apercevrons même un castor !



Petit branle-bas de combat à bord lorsque quelques gouttes se mettent à tomber. Mais ce n'est rien à côté de ce qui nous attend dans un virage quelque peu mouvementé. Sans crier garde, la "roue avant droite" éclate bruyamment en plein "rapide"! Déséquilibré, le radeau est complètement déstabilisé. Tout le monde s'accroche. Surpris par l'éclat de la chambre à air sous ses pieds, Lionel vole au jus, sa perche en main comme bouée de sauvetage.

Accostage en catastrope sur une petite plage, ce qui nous permet de mettre la "roue de secours" (dommage, elle était confortable).


Et c'est reparti en souquant fermement, les effets du barrage de Barvaux se faisant déjà sentir sur le plan d'eau de plus en plus calme. De quoi se réchauffer un peu en attendant les belles éclaircies qui auront finalement vite fait de nous sècher. On aura vraiment eu du bol avec le temps. Arrivée à Barvaux dans l'après midi, avec comme toute aventure belge qui se termine un grand banquet, entendez par là une bonne frite, avec mayo et fricandelle.

Participants :

Michel D. et Maxime
Jack, Lionel, Rémy et Zoé
Philippe, Michel et Pierrot
Françoise M., Jacques P., Florimont
Pascal V., Sabine et Frédéric
Robert T., Pauline et Cécile
Christophe et Coline

Récit et photos JCL

diaporamas anciens

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Jack