L'Hermiterie en crue,1ère !

Les crues du 11 Novembre nous avaient fait craindre le pire pour nos chantiers en cours.

Nous sommes donc passés se samedi 20 Novembre 2010 au Chantoire de l'Hermiterie pour examiner les conséquences attendues et voir les actions à prévoir pour le futur. 

Au vu des photos prises par Alain la semaine dernière, montrant une doline complètement engorgée et un ruisseau s’engageant dans notre trou, branchages, sédiments, cailloux et feuilles mortes allaient certainement nous occuper tout l’après midi.

Arrivés à l’entrée, surprise : le trou est sec et la grille propre ! Rien n'est déstabilisé. Tout est nettoyé. Rien de plus que quelques bouts de bois à enlever. Le carnage se situe certainement plus bas... ?

Même pas !! Juste 10 cm de gravier au niveau de la trémie et  quelques feuilles mortes disséminées par ci, par là.

Greg et moi, nous continuons donc à descendre avec notre attirail jusqu’au bloc que Jack et P’tit Teck avaient remodelé la dernière fois.  Après un petit ¼ h de nettoyage, nous  continuons le rangement des débris dans un coin condamné pour arriver au niveau de la « Pisseuse » et le gros parpaing qui avait failli condamner Greg à faire la tortue. Nous lui administrons les derniers sacrements, ce qui nous permet de reprendre pied (ou plutôt remettre notre cul....) dans le ruisseau et atteindre à nouveau notre terminus actuel. Et là, toujours aucun dégât dû au coup d’eau :-) Qui l’eut cru !

Nous voilà donc en mesure d’attaquer directement le sol avec nos « vers ». Et « plaffff », le Greg se relance aussitôt dans un nouveau ramping légèrement humide. Il se retrouve sur un petit ressaut de 1.5m. où je le rejoins pour avoir droit à visiter la « Fontaine » de l’intérieur...(les connaisseurs comprendront,hi,hi,hi...)

Derrière ce passage sérieusement arrosé, nous arrivons dans un beau conduit de 2x2.5m de moyenne, baptisée galerie « Vingt Dieux ! ». Longue d’une vingtaine de mètres, elle nous amène dans un bel élargissement (8x3m). Ce sera la salle « Déous ».

Au fond de celle-ci, le ruisseau se perd dans un boyau boueux. Mais en hauteur et en contournant la perte, on prend pied dans une galerie boueuse  au bout de laquelle « Greg la taupe » s’est englué entre 2 blocs. Un bon courant air est présent, ce qui porte à croire que la suite pourrait être là derrière. Chose à revoir avec les outils adéquat.

Là-dessus, terminus pour aujourd’hui. Remontée vers la surface en repassant le « lave-aisselles », pour s'extraire du trou, ébahis des résultats de cette descente et hyper heureux d’avoir réalisé là notre plus belle première !!

Après une séance de « strip-gla-gla », retour au pick-up

« Mais n’est-ce pas Nico qui vient à notre rencontre, la frontale sur le front ?! »

De retour d'une séance de désob avec Jack dans le vallon de PLP, il repassait par Harzé et s’est arrêté, un peu inquiet de voir notre véhicule à cette heure. Nous lui racontons avec force détails notre aventure. Notre euphorie le gagne. 
Et de nous féliciter et nous réchauffer avant de nous proposer d’aller décanter ça au Café des Sports (faute de permanence au club).

Après un bon débriefing sur l’Hermiterie, il nous présentera l'explo à PLP, en insistant sur notre indispensable engagement sur ce coup là aussi.

Bref,  une super sortie, avec +/- 35m de première pour 8m de dénivelé supplémentaire et pas loin de 4h sous terre.

Ah oui, la prochaine fois, rappelez-moi de prendre ma néo et des chaussettes de rechange……

Affaire à suivre.

PasC7al

Hermiterie

Nouvelle séance au chantoir de l'Hermiterie (TPST 2h30) ce samedi 06/11/2010 avec armes et bagages. Entendez par là avec la foreuse pour Jack et deux  seaux de mortier pour le Robert T. Le but de cette descente et de celles qui suivront : aménagements systématiques du conduit, question de rendre la progression humaine et sans danger. Avec déjà une étroiture élargie, de nombreux blocs hors du chemin et agencés de manière à renforcer les parois, nous sommes en bonne voie. Ceux qui descendrons la prochaine fois ne devrons pas s'étonner de voir dans le chemin un gros bloc en plusieurs morceaux. C'est normal, il avait une sale gueule et on le lui a fait comprendre !

Une grille sera mise en place

Non pas pour fermer mais  bien pour dissuader

Les prochaines équipes veilleront à continuer à travailler dans ce sens. Ceci implique qu'il faudra amener sur place un maximum de sable et de ciment. De la main d'œuvre en surface est d'autant plus indispensable, qu'on se le dise !

Comme il se doit, la fin d'après midi et le début de soirée se sont déroulés à la permanence club au Chalet, à attendre gentiment comme convenu Nico qui, en solo, était post siphon à Pont-le-Prêtre.

Une étroiture apprivoisée, en première et en "live"

La tête pleine d'explo

Pour en savoir plus

Ni vu, ni connu !

Deux heures de temps, deux bonhommes, deux sacs et deux trous.

Il n'en fallait pas plus pour finir en beauté la journée du 05/11/2010

De bas en haut...

C'est de l'escalade qui était au programme ce dimanche 3/10/2010 pour les deux sections du club.

Sous terre pour les spéléos (Bando, Nico et Jacko) au chantoir de Béron Ry, sur les rochers de Ozo pour Alain et Sébastien (ça rime aussi ;-).

Commençons par l'obscur objectif que c'était fixé les taupes, à savoir reprendre l'artif entamée en avril 2007 au niveau de la coulée stalagmitique qui orne le début du collecteur.

Le RDV à lieu comme d'habitude dans la "cour" de la ferme où c'est toujours un plaisir d échanger quelques mots avec messieurs Balthazart Père et Fils.

Les 3 kits de mato conditionnés, il ne restait plus qu'à les acheminer jusqu'à bon port. Un crochet est fait par la Carte Postale pour aller réinstaller deux goujons au sommet du ressaut donnant sur le siphon. du même nom Le but est de permettre à Nico de jeter un œil sur la mise à l'eau en vue d'une future plongée . Sachez qu'il a trouvé la plage sympathique ! Les sherpas en mal de portage peuvent d'ores et déjà postuler auprès de C7 ;-)

"Stalagbite" n'est certainement pas 
le nom savant de ce fossile etonnant..

Sur ce temps, Bando a déjà déployé étiers, dégaines, quinquaille et corde d'escalade et  s'est facilement élever au terminus précédent en remontant sur la corde laissée en fixe. Assuré du bas, il surmontera la suite en artif en testant les "Multimonti MMS" . Ce sera malheureusement pour constater que la diaclase se pince irrémédiablement.

Avant de rejoindre la plage de galet, un pendule sera effectué pour repartir dans une diaclase parallèle. Mais là, un resserrement ponctuel sur 2 bons mètres arrêtera son élan vertical. Il pourrait y avoir place au delà mais franchir ce passage ne sera pas chose aisée. Une autre fois peut-être.
Le temps encore d'une petite soupe, de replier bagage, de remonter en déséquipant, et le TPST  prévu de 7h était dépassé.Ce qui fera dire à Jack que le grimpeurs sont aussi lents que les plongeurs ;-)

Scènes éclairées uniquement à la Scurion, l'apn posé au sol

Venons-en maintenant aux lézards avec le CR de la journée en extérieur, relaté par Alain

Première. Elle n'est pas noire, boueuse et tortueuse mais bien varappeuse....

Trop beau temps ce dimanche pour rester enfermé. Alain et Seb se sont donnés rendez-vous pour un après midi de grimpe au soleil. Lors de deux petites sorties à Corphalie, Seb a pu se familiariser avec le doux contact du rocher et les manœuvres élémentaires de corde.

Il était grand temps de passer à des choses plus sérieuses et de faire connaissance avec une vrai efalaise, pas trop haute pour commencer. Ce fut donc Ozo, dans la Phocéenne et sous le soleil que Seb a fait ses premiers pas de vrai grimpe. Très à l'aise, l'œil  attentif pour trouver le bon cheminement dans cette paroi presque verticale, impossible de cacher qu'il y prenait vraiment du plaisir.

Un tel plaisir et une belle motivation qui ont poussé Alain à lui proposer de faire sa première grimpe en tête dans une belle petite voie du début de massif. Preuve photographique à l'appui.

Essai réussi, voilà qui est fait, notre jeune recrue est lancée. A suivre....

Presqu'enterré...

En ce 1er novembre 2010, bon nombre d'entre nous avais choisi d'arpenter la doline du chantoir de l'Hermiterie plutôt que les allées de cimetière. Brume matinale, couleurs automnales, température clémente, apéro et grillades, foreuse et cigares, tout les ingrédients étaient rassemblés pour passer  agréablement ce jour de la Toussaint ensemble dans les bois, avec en prime quelques heures intenses "outre-tombe".

Impossible de devancer Pascal et Greg qui, impatients d'en découdre avec le terminus du 17/10, disparurent les premiers sous terre durant plus de deux heures. Plutôt que de choisir de forcer l'étroiture latérale entrevue, ils creuseront à même le ruisseau pour réussir ainsi à avancer sur 5 mètres mais aussi à  prendre 3m de dénivellation, portant la profondeur du trou à-20m bien fait.

A vol d'oiseau, nous sommes à 3 km du Chalet, la résurgence du système et accessoirement local du C7lub :o) On peut estimer qu'il reste +/- 60 m de dénivellation par rapport au S6 de la grotte qui se trouve à 2600 m d'ici. Il ne faut donc pas s'attendre ni espérer des puits. Mais bien à 5 km de développement :o)

Le temps d'un pain saucisse cuit au feu de bois, et ce sera au tour de Jack et Mat de prendre le relais. Sans les aménagements qui s'imposent, atteindre le fond reste une suite de contorsions très inconfortables. La dernière étroiture ouverte ce matin même est un toboggan que l'eau n'hésite pas à emprunter, on s'en doute. Contents d'avoir la néo !

La suite est défendue par un point bas en triangle impossible à négocier à cause d'une grosse dalle plate. A trois reprises (et deux fois plus de passages de l'étroiture pour se mettre à l'abri), nous essayons de la réduire en miettes. Mais pas de bol aujourd'hui, rien de va comme on le voudrait. Rejoints par Pascal qui a tôt fait sans néo de se le geler, Mat remonte avec lui le mato inutile tandis que Greg et Jack tentent de contourner l'obstacle par la droite. Cela leur permet d'entrevoir la suite mais un bloc menaçant les incitent à ne pas insister par là.. Après s'être convaincus que le marteau burin ne viendrait pas à bout du pertuis,  après une ultime tentative de Greg dont les épaules ne passent pas, ils en restent là dans leurs ébats intimes pour remonter. 

Seulement, ça n'ira pas sans quelques émotions... Alors que Jack faisait un peu de ménage dans la "Pisseuse", question de pouvoir négocier un virage serré plus à l'aise, un gros bloc (du style 250 kg) vint à glisser... Le temps qu'il le retienne tant bien que mal, Greg tenta de passer au dessus mais en vain vu l'exiguïté des lieux. Obligé du coup de se réfugier plus bas... Et une fois la jambe de Jack dégagée, ce qui devait arriver arriva : le bloc vint obstruer la sortie de l'étroiture verticale.... Mais bon, le reste étant stable, il n'y avait pas péril en la demeure.  A bien y regarder, il restait quand même un trou de la taille d'une tête. Il faudra  une série de coups de marteau acharnés et 3 tentatives douloureuses (dont la dernière sans casque ni salopette) pour que Greg puisse s'extraire de ce passage formant un vicieux coude en "Z" (minuscule...). Plus filtrant que lui, il n'y a pas !

" Quand te reverrai-je ?"

En surface, on commençait à se demander quoi. "Font quand même pas de la première sans nous, les salauds!". Pascal allait venir aux nouvelles...

La réalité est malheureusement qu'en l'état, il faudra à nouveau manger du caillou avant de pouvoir retourner au fond.

Participants aux aménagements en surface, au maintien du feu et des bouteilles aux frais : Manon, Alain, Messire Schmitt, Cécile. 

De passage pour repérer l'endroit idéal pour le placement d'une lame déversante en vue de mesures de débit dans le cadre d'une étude à mener sur la circulation souterraine : le Mosasaure.

Sous terre: le p'tit Robert, Pascal, Greg, Mat et Jack

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