dimanche 2 juillet 2017

Grands malades en ballade


Alors qu'elle était attendue depuis des semaines avec impatience, il a fallu bien sûr que la pluie revienne précisément ce samedi 1 juillet 2017 alors que nous avions programmé pour ce week-end de la via ferrata et de la spéléo sur le site des Grands Malades à Beez. Du coup, alors qu'il tombait des cordes,  les seuls grands malades à avoir malgré tout fait le déplacement, à savoir Robert de Terre, Charlotte (RCAE), Colin, Jack et Tom se sont réfugiés tout l'après midi dans le sous-sol de ce superbe site naturel en bordure de Meuse et à quelques encâclées de la ville de Namur..



L'unique 'accès encore possible actuellement à ce dédale souterrain se fait par le Trou des Charrues (le nom vient des charrues cachées dans l'orifice pendant la guerre par un agriculteur pour échapper à la réqisition des métaux ferreux par les Allemands)  

On l' atteint au bout d'une courte marche d'approche dans les bois par un sentier s'ouvrant sur la gauche à une petite centaine de mètres au delà de la barrière défendant l'accès au site d'escalade géré par le Club Alpin Belge.



 L'équipement !

L'entrée est défendue par un vilain talus très pentu. C'est un réel obstacle qu'il vaut franchement mieux équiper en fixe (C15, une broche au sommet, éventuellement une sangle pour fractio sur arbre), ce que nous avons fait car détrempé, il était à la limite de l'infranchissable.
 
Avec ses -45 m de dénivellé et ses petites verticales sans pièges, la descente n'est guère très compliquée. Le parcours est broché, sauf le dernier jet débouchant dans la carrière. Dommage. Il faut donc avoir prévu 2 plaquettes pour les spits en place + deux autres pour faciliter l'accès aux 2 broches placées au plafond du grand entonnoir (trop loin en fait, un anneau sur spit pourra vous permettre de rapprocher le premier amarrage de la margelle)

Vous lirez ou entendrez qu'une C50 suffit pour atteindre le fond. Attention, ça signifie dans ce cas que vous descendrez et remonterez les deux premiers ressauts en libre jusqu'à -20. 
Si vous préférez assurer le coup (par exemple avec des débutants), prévoyez une C20 (plus une sangle car la broche de tête est mal mise, la corde frotte). Mais ceci dit, c'est facile, seule l'étroiture d'entrée demande un peu de contorsion. Au total, prévoyez une quinzaine de moustifs.


La carrière

Elle est surprenante à plus d'un titre. D'abord par sa noirceur. La nature du calcaire fait que la lumière de nos éclairages est vraiment absorbée, assez déroutant. Le développement et les volumes sont étonnants. Au sol et sur les parois, les dépôts de calcite sont abondants et bien préservés, et ce en partie grâce à un balisage de protection en certain endroits mais pas partout. Fait de rubablises qui en ont vu, il n'est plus à mon sens très efficient. Il mériterait assurément d'être remplacer par des piquets et ficelles délimitant toutes les zones sensibles. C'est évidemment un gros boulot.

Côté historique des lieux, voici deux liens vers deux pages parmi d'autres pour vous éclairer sur son passé.
La page de  la Société Sspeleo Namur
Une autre sur le site du  CAB

Pour le reste, pas de débauche de photos cette fois, si vous voulez visionner les superbes clichés de Gaëatn, je vous invite à télécharger l'article du GRPS dans le Regards 81




A part ce dépôt où sont rassemblées de nombreuses bouteilles de bières, le site est vraiment propre.


Contre toute attente, après le déluge de l'après-midi, la météo nous a réservé une soirée tranquille. Rejoints par Olivier, Amaury, Benja (RCAE), Mathieu et Marjorie + un invité SSN.

Et tant qu'à avoir obtenu le code d'accès, Oli et Colin clôturerons la journée par le parcours de la Via à la frontale !


Jack



 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Salut,
Une remarque, un encouragement, une suggestion, voici l'occasion de vous exprimer sur cette page.
Jack